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Stéphanie Bernard

Ph.D. (docteur),  Membre régulier
Intérêt principal
Réadaptation
Intérêt secondaire
Douleur cancéreuse
Affiliation primaire

Université Laval

Affiliation secondaire
Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS)

Biographie

Stéphanie Bernard est une physiothérapeute clinicienne, professeure adjointe à l'Université Laval au programme de physiothérapie. Son expertise couvre divers domaines de la physiothérapie, plus spécifiquement dans les domaines de la rééducation périnéale et de l’oncologie.

Au Cirris, Stéphanie Bernard dirige un programme de recherche innovant axé sur la rééducation périnéale pour les trouble urogénitaux comme la douleur pelvienne, l’incontinence urinaire, et les déficiences liées aux traitements du cancer. Ses travaux de recherche se concentrent sur le développement et l'évaluation d’outils de mesure et de protocoles d’évaluation des troubles urogénitaux, en plus d’interventions hybrides visant à améliorer les déficiences urogénitales des personnes avec ou sans histoire de cancer. Elle explore notamment les interventions de physiothérapie pour le traitement des dysfonctions pelviennes et l'optimisation de la réhabilitation post-oncologique.

Comment votre travail actuel contribue-t-il à l'amélioration des traitements ou à la compréhension de la douleur ?
Mon travail de recherche en réadaptation oncologique auprès des personnes traitées pour un cancer du sein ou gynécologique contribue à l'amélioration des traitements et à la compréhension de la douleur de plusieurs façon. En premier lieu, mes travaux visent une meilleure compréhension des impacts spécifiques du cancer et des traitements, tels que les effets secondaires liés à la radiothérapie et la chirurgie, sur le système musculo-squelettique, notamment le plancher pelvien. En évaluant les effets spécifiques de réadaptation (exercices, thérapies manuelles, électrothérapie, etc.), ces travaux visent à l'optimisation des protocoles de soins pour soulager la douleur, en tenant compte des particularités de la réadaptation post-cancer, où les tissus peuvent être fragilisés. De plus, mes travaux s’intéressent à une réadaptation précoce et les soins de soutien, ayant ainsi un potentiel de prévenir le développement de douleurs chroniques ou persistantes, en particulier pour les personne qui subissent des traitements invasifs ou prolongés. Ces contributions aideront à mieux comprendre les mécanismes de la douleur et à améliorer la qualité des soins, tout en favorisant une récupération fonctionnelle optimale.