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Gabrielle Pagé

Ph.D. (docteur),  Membre régulier
Intérêt principal
Épidémiologie & trajectoires de soins
Intérêt secondaire
Comorbidités
Affiliation primaire

Université de Montréal

Affiliation secondaire
Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM)

Biographie

Gabrielle Pagé détient un doctorat en psychologie clinique. Elle est chercheure boursier junior 1 des Fonds de recherche en santé - Québec et professeure sous octroi adjointe au Département d'anesthésiologie et médecine de la douleur de l'Université de Montréal. Elle pratique comme psychologue à l'Unité de gestion de la douleur Alan Edwards à l'Hôpital général de Montréal.
Ses intérêts de recherche incluent la transition de la douleur aiguë à persistante, les déterminants biopsychosociaux du développement et maintenance de la douleur persistante, l'impact des comorbidités physiques et mentales sur l'expérience et la gestion de la douleur, l'association entre l'expérience de stress et la douleur, ainsi que les trajectoires de soins. Ses études sont principalement épidémiologiques et en contexte de vie réelle.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui souhaite poursuivre une carrière dans la recherche sur la douleur ?
Mon conseil principal serait de bâtir une carrière en recherche qui repose sur la collaboration interdisciplinaire et l'engagement significatif avec les parties prenantes. J'ai grandement bénéficier d'avoir développé, dès le départ, des partenariats solides avec des chercheurs provenant de disciplines complémentaires, qui sont devenus de véritables alliés. Il est également essentiel d'intégrer les patients partenaires comme membres à part entière des équipes de recherche. Leur savoir expérientiel permet de formuler des questions plus pertinentes, d'interpréter les résultats de manière nuancée, et de favoriser l'adoption des connaissances. Le maillage avec les membres de la communauté - cliniciens, décideurs, et organismes communautaires, permet de s'assurer que la recherche soit ancrée dans les réalités sociales et cliniques. En plaçant la collaboration au cœur de nos démarches, on peut générer des connaissances plus utiles, plus équitables et mieux adaptées aux besoins des personnes vivant avec de la douleur.