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Elise Cournoyer Lemaire

Ph.D. (docteur),  Membre régulier
Intérêt principal
Rx (cannabis, opioïdes, canaux ioniques)
Intérêt secondaire
Comorbidités
Affiliation primaire

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

Affiliation secondaire
Aucun

Biographie

Elise Cournoyer Lemaire a réalisé une maîtrise en psychologie au Laboratoire International de Recherche sur le Cerveau, la Musique et le Son (BRAMS, Université de Montréal). Elle a ensuite apporté ces connaissances dans le domaine des dépendances, dans le cadre de son doctorat à l’Université de Sherbrooke dont le sujet portait sur la place de la musique dans la promotion du bien-être global et la trajectoire de consommation de substances psychoactives chez les jeunes adultes en situation d’itinérance. Suite à la réalisation d’un stage postdoctoral au centre de recherche Douglas de l’Université McGill sur des thématiques connexes, elle est nouvellement professeure régulière en sciences de la santé à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Ses recherches portent sur le rôle de la musique et le développement d’interventions musicales chez les personnes qui vivent ou qui sont à risque de vivre une consommation problématique de substances psychoactives, incluant les personnes qui vivent de la douleur chronique. Dans l’ensemble de ses recherches, elle mobilise des méthodes qualitatives et participatives s’appuyant sur les forces, les intérêts et les capacités des personnes structurellement marginalisées.

Comment votre travail actuel contribue-t-il à l'amélioration des traitements ou à la compréhension de la douleur ?
Ma programmation de recherche vise à développer des stratégies d’interventions non-pharmacologiques pour les personnes qui vivent ou qui sont à risque de développer une dépendance aux substances psychoactives, incluant celles qui vivent de la douleur chronique. Dans ce cadre, je m’intéresse particulièrement au rôle de la musique dans la promotion du bien-être global afin d’inspirer le développement d’interventions novatrices. D’une part, le fait de développer une stratégie d’intervention qui s’appuie sur les intérêts, les forces et les capacités des personnes pourrait permettre de mieux les rejoindre, et de faciliter leur accès et leur maintien dans les services cliniques et communautaires. D’autre part, les stratégies d’interventions basées sur la musique sont accessibles, peu coûteuses, et très valorisées pour promouvoir le bien-être émotionnel, psychologique, social et physique. Ainsi, le fait de développer une intervention qui contribue à promouvoir plusieurs dimensions qui sont souvent compromises dans l’expérience de la douleur chronique pourrait contribuer à améliorer l’efficacité des services. Notamment, cela pourrait faciliter la capacité des personnes à gérer différents symptômes physiques, psychologiques et émotionnels, à contrôler l’usage de produits opioïdes, et à réduire les risques et les conséquences négatives qui y sont associées. L’utilisation de la musique pour promouvoir le bien-être global est également une stratégie transférable hors des services et peut contribuer au bien-être global des personnes à plus long terme.